Grâce à leurs nombreuses propriétés santé, les fruits rouges sont de vrais alliés pour les femmes atteintes d’endométriose ou du syndrome des ovaires polykystiques :
Le mois de mars est consacré à l’information sur l’endométriose. Bien qu’on estime que cette maladie gynécologique touche environ 20% de la population féminine française en âge de procréer, elle est encore difficilement diagnostiquée par les médecins. Pourtant, l’endométriose peut être un véritable handicap pour les femmes qui en souffrent.
L’endométriose est une pathologie chronique se caractérisant par l’implantation de muqueuse utérine sur différents organes de l’appareil reproducteur féminin, en dehors de l’utérus. Cette maladie, qui toucherait environ 2.5 millions de femmes, provoque de fortes douleurs pelviennes, des soucis de digestion, une fatigue intense et peut réduire la fertilité. En complément des traitements, une alimentation adaptée permet de réduire les symptômes et de soulager les douleurs liées à l’endométriose !
Du point de vue de l’alimentation, les trois principaux axes d’actions reposent sur la réduction de l’inflammation, la limitation du stress oxydatif et la suppression des perturbateurs endocriniens. Les fruits rouges sont tout à fait adaptés !
- Grâce à leur jolie couleur rouge ou bleue, conférée par les pigments appelés anthocyanes, les framboises, myrtilles, fraises et mûres possèdent des propriétés anti-inflammatoires.
- Le stress oxydatif survient lorsque l’organisme ne parvient plus à se débarrasser des radicaux libres, naturellement produits par le corps mais toxiques si trop nombreux. Le stress oxydatif augmente les douleurs de l’endométriose. Très riches en polyphénols et en vitamine C, les fruits rouges figurent parmi les fruits contenants le plus d’anti-oxydants !
- Enfin, rien de mieux que les produits naturels et non transformés tels que les fruits pour éviter d’ingérer des perturbateurs endocriniens, qui dérèglent le système hormonal et aggravent l’endométriose.
Petit conseil : consommez-les nature, car d’autres aliments peuvent eux contribuer à aggraver l’inflammation et développer certains symptômes. En effet, les produits laitiers, le gluten, le sucre raffiné, la viande rouge ou encore l’alcool sont à éviter.
Une autre maladie peut être soulagée par la consommation de fruits rouges : le SOPK ou le Syndrome des Ovaires Polykystiques.
Le SOPK est une affection hormonale se traduisant par des cycles irréguliers, des troubles de la fertilité, des problèmes de peau ainsi qu’une surcharge pondérale dans 40% des cas. De la même manière que l’endométriose, le SOPK est associé à une inflammation chronique causée par un déséquilibre hormonal. La consommation de fruits rouges est alors particulièrement adaptée !
La prise de poids généralement associée au SOPK est liée à une résistance accrue à l’insuline. Chez les femmes atteintes de SOPK, l’insuline ne parvient plus à limiter le taux de sucre contenu dans le sang, ce qui peut entraîner une surcharge pondérale. Il est alors conseillé de surveiller son alimentation et de privilégier notamment les aliments à indice glycémique bas, pour éviter de faire grimper le taux de sucre. Les fruits rouges tels que la mûre et la myrtille sont particulièrement recommandés en raison de leur faible indice glycémique !
Bien qu’aujourd’hui il n’y ait pas de recommandation officielle sur l’alimentation pour les patientes atteintes de ces maladies, nombreuses sont les femmes qui peuvent témoigner d’amélioration de leurs symptômes grâce à la consommation d’aliments anti-inflammatoires comme les fruits rouges. En complément d’un suivi médical, une alimentation adaptée permet de mieux vivre avec une maladie gynécologique ! ❤️